Sous-secrétaire d’État aux Sports argentin, Julio Garro avait demandé des excuses de la sélection argentine et plus particulièrement de Lionel Messi après le chant raciste contre les Français. Garro a été ensuite démis de ses fonctions par le gouvernement de Javier Milei.
Un membre du gouvernement argentin n’aurait pas dû dire ça. Julio Garro, sous-secrétaire d’État aux Sports argentin, a réclamé des excuses publiques de la part de l’Albiceleste et en particulier de Lionel Messi après le chant raciste contre la France pendant les célébrations du titre en Copa America. Dans la foulée, il a été démis de ses fonctions.
« Le Bureau du Président informe qu’aucun gouvernement ne peut dire ce qu’il faut commenter, ce qu’il faut penser ou ce qu’il faut faire à l’équipe nationale argentine, championne du monde et deux fois championne d’Amérique du Sud, ou à n’importe quel autre citoyen », a indiqué un communiqué du bureau du président argentin Javier Milei. « Pour cette raison, Julio Garro n’est plus sous-secrétaire aux sports de la nation. »
Garro s’excuseDans la soirée du 14 au 15 juillet, Enzo Fernandez avait lancé un direct sur son compte Instagram et coupait la vidéo au moment où les premières paroles du chant raciste étaient entendues. « Le capitaine de l’équipe nationale doit également s’excuser pour cette affaire, tout comme le président de l’AFA », réclamait Julio Garro, demandant donc à Lionel Messi et au président de l’association argentine de réagir. Garro occupait son poste depuis mi-mars.
Sur X, le président Javier Milei a partagé sur ses réseaux sociaux une publication qui demandait le départ de Julio Garro: « Dire que Messi doit s’excuser auprès de certains Européens colonisateurs pour une chanson qui dit aussi la vérité, va totalement à l’encontre de l’idéologie de Milei. Garro doit quitter le gouvernement tout de suite. »
Finalement, c’est Julio Garro qui s’est excusé après la polémique, remerciant Milei pour la confiance accordée: « Je suis vraiment désolé si mon commentaire a offensé quelqu’un, cela n’a jamais été mon intention, et c’est pourquoi je mets ma démission à votre disposition, même si je serai toujours du côté opposé à la discrimination sous toutes ses formes », a lancé l’ancien membre du gouvernement, après avoir tout de même « démenti » sa demande d’excuses à Lionel Messi.