Fadilou Keita exprime une profonde douleur et frustration face à la situation actuelle. « La peine que je ressens à passer 70 % de mon temps à démêler leurs nœuds, à déjouer leurs pièges et à démanteler leurs forfaits… au-delà de me faire mal, me couvre de honte et de tristesse pour mon peuple, » déclare-t-il avec amertume.
Il évoque la lâcheté et la méchanceté en voyant les ravages causés aux institutions. « L’État doit sévir, » insiste-t-il, soulignant l’importance de prendre des mesures sévères. Selon lui, aucun franc ne devrait rester entre les mains de ceux qui ont sciemment distribué les milliards du pays avec une désinvolture inqualifiable.