Le ministre-conseiller, porte-parole de la Présidence et chef de la cellule digitale, s’est exprimé suite à la réaction de l’Alliance pour la République sur les changements au sein de la magistrature. Ousseynou Ly, par ailleurs, responsable de Pastef dans la commune de la Médina, parlant de l’Apr, regrette, dans ces colonnes, « une opposition apeurée et en panne d’inspiration ».
Il aura fallu qu’elle se retrouve de l’autre côté de la politique pour que l’APR ose qualifier les nominations du Conseil Supérieur de la Magistrature de PROJET d’instrumentalisation de la Justice.
Vous ne rêvez pas ! L’APR dont le Président, cumulativement Président de la République, a organisé en une année 3 vastes mouvements de la Magistrature entre deux (02) procès, s’insurge désormais des nominations au sein de la même magistrature. L’APR a un problème de logique. Vouloir attaquer ce qu’on l’on défendait hier, c’est à la limite manquer de respect à soi et au Peuple qui a fait un choix clair le 24 mars 2024. Rien n’a changé ! Ce sont les mêmes magistrats et les mêmes cours et tribunaux. Les codes et textes réglementaires sont les mêmes qu’en 2023.
Et puis pourquoi cette peur inhabituelle ? N’est-ce pas que le pays a été bien géré de façon sobre et vertueuse pendant ces 12 années de régime apériste ? Si dans cet exercice tout aussi normal on y voit une prétendue « chasse aux sorcières » alors que rien ne renvoie à cela c’est parce qu’on se considère « sorcière », a soutenu le responsable politique de Pastef